La Conférence nationale des directeurs de publication de Côte d'Ivoire (CNDPCI), présidée par Sidi Terha, a lancé ce jeudi un appel solennel à Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, pour qu'il se penche sur les difficultés grandissantes auxquelles est confronté le secteur de la presse en Côte d'Ivoire.
Lors d’une conférence tenue ce jeudi 28 août 2024 à la Maison de la Presse, située dans la commune du Plateau à Abidjan Côte d'Ivoire, le Président Sidi Terha a exposé les nombreux défis qui menacent la viabilité de la presse ivoirienne. Selon lui, il est crucial d’attirer l’attention des autorités sur la situation préoccupante des médias, qui souffrent de difficultés économiques, de baisse de revenus publicitaires et d'une érosion continue de leur lectorat.
Face à une crise sans précédent qui secoue le secteur de la presse en Côte d'Ivoire, la CCNDPCI a lancé un appel pressant au président Alassane Ouattara.
Sidi Terha a exhorté le chef de l'État à intervenir pour sauver un secteur essentiel au bon fonctionnement de la démocratie ivoirienne.
La CNDPCI plaide pour une intervention rapide et décisive du gouvernement afin de mettre en place des mesures de soutien et des réformes nécessaires pour revitaliser le secteur. Parmi les solutions proposées, Sidi Terha a mentionné une réforme des lois sur la presse pour encourager un environnement plus favorable, ainsi qu'une sensibilisation accrue sur l'importance d'un journalisme libre et indépendant pour la démocratie ivoirienne.
Cet appel de la CNDPCI intervient à un moment charnière pour la presse ivoirienne. En effet, alors que la Côte d'Ivoire se prépare à de nouveaux défis politiques et économiques, le rôle des médias en tant que contre-pouvoir est plus que jamais crucial. "La presse ne doit pas être perçue comme un simple acteur économique, mais comme un pilier essentiel de notre démocratie", a rappelé Sidi Terha dans un communiqué adressé au président de la République.
Le défi est immense, mais pas insurmontable. Avec une volonté politique claire et des réformes adaptées, la presse ivoirienne peut non seulement survivre, mais aussi prospérer dans un environnement médiatique en pleine mutation.
En attendant des réponses concrètes du gouvernement, la CNDPCI reste mobilisée pour défendre les intérêts d’une presse libre et indépendante, convaincue que c’est là une condition sine qua non pour la construction d'une société ivoirienne plus juste, plus transparente et plus démocratique.
L'avenir de la presse ivoirienne est en jeu, et avec lui, l'avenir de la démocratie dans le pays.