Du haut de ce gratte-ciel, je m’interroge.
Ha !! La Côte d’Ivoire ! Ma belle Côte d’Ivoire !
Abidjan de toutes les voix ! De toutes les voies ! Oui, Abidjan de tous les avoir.
Au temps des Ébènes,
De terres rouges et des danses fières,
Ton âme résonne, Côte d'Ivoire,
Des forêts denses aux sables dorés de la mer.
Du haut de ce gratte-ciel de cinquante étages, je m’interroge.
Je m'interroge, encore et toujours,
Perché là-haut, entre ciel et terre,
témoin de ton histoire,
Côte d’Ivoire qui voit grandir tes rêves, briller tes espoirs.
Enfant de l'ivoire, des bois sacrés,
Des masques mystiques et des baobabs enracinés,
Je contemple ton âme, fière et immortelle,
Bercée par les rythmes de tes tambours éternels.
Du haut de ce gratte-ciel, je m’interroge.
Ha !! La Côte d’Ivoire ! Ma belle Côte d’Ivoire !
Oh, Côte d'Ivoire, des mille et une voix,
L’ombre du palmier, l'éclat de l'hévéa,
Je t'appartiens, au-delà des mots et des frontières,
Peuple d'honneur, nation de lumière.
Peuple de l’Afrique
Oui, peuple de l’art et de la culture.
Enfant de la déluge, par qui se bâti une nation de Sion.
Enfant du fromager sur lequel se repose mon Bélier.
Du haut de ce gratte-ciel de cinquante étages, oui, je m’interroge encore.
Vas-y voir, ou devrais-je dire, viens-y voir.
Ono ta vu naître
Ono te voir grandi
Oui Ono te verra disparaître.
Du haut de ce grade ciel de bientôt 75 étages.
Je m’interroge encore et encore.
Dois-je brandir Orange, ou croire Blanc, pour espérer Vert.
Peuple d’Ivoire roi, Oui Côte d’Ivoire nous appel
Abidjan des Djanté de cris aux larmes,
Le peuple lagunaire te dit Akwaba.
Du haut de ce gratte-ciel, je m’interroge.
Ha !! La Côte d’Ivoire ! Ma belle Côte d’Ivoire !
Regardant Abidjan qui danse et bouge. Au rythme de Djenaba Djaba !
Ha ! Côte d'Ivoire, terre de mes amours,
Toi qui vibres du matin jusqu'au crépuscule des jours.
Abidjan de mille voix et de mille chemins,
Ville des possibles, des cœurs et des mains.
Oui, Abidjan de tous les avoirs,
Où le soleil se lève pour tout espoir.
Du haut de ces cinquante étages, je songe,
À toi, peuple fier et noble qui prolonge
L'héritage de tes ancêtres et tes aînés,
Bâtissant un rêve, un pays à honorer.
Peuple d'Afrique, terre d'art et de culture,
Ton histoire est gravée dans la pierre pure.
Enfant de l'orage et des pluies torrentielles,
Tu construis ta nation, solide, et fier.
Du haut de ce gratte-ciel, je m’interroge.
Ha !! La Côte d’Ivoire ! Ma belle Côte d’Ivoire !
Oh, Côte d'Ivoire, aux enfants du fromager,
Arbre sacré qui veille et qui sait protéger.
Sous ses branches, je vois grandir un Bélier,
Emblème de force, de courage assuré.
Va, toi qui as vu naître mes rêves,
Ce sol où l’on chante et l’on se lève,
Ono te voit chaque jour devenir,
Une terre d’espoir, de bonheur à bâtir.
Mais ton essence sera toujours à renaître,
Dans le cœur des tiens et de tous les esprits,
La Côte d’Ivoire vivra, là où le monde s’éprit.
Bientôt, 75 étages domineront le ciel,
Et du sommet, je m'interroge en sentinelle :
Dois-je brandir l'Orange ou espérer le Blanc,
Pour que le Vert éclate, libre et triomphant ?
Du haut de ce gratte-ciel, je m’interroge.
Ha !! La Côte d’Ivoire ! Ma belle Côte d’Ivoire !
Peuple d'Ivoire, ô peuple roi,
Ta voix résonne sous tous nos pas,
Côte d’Ivoire, berceau de nos destins,
Où la lagune chante, et nous tend les mains.
Les Djanté appellent, criant ta gloire,
Ton peuple lagunaire t’offre l’Akwaba,
Bienvenue à tous dans ce pays qui vibre,
Où la paix, comme un drapeau, s’érige libre.
Je m'interroge, là-haut, dans l'infini,
Où vont les âmes, où vont les vies,
Quand Abidjan la fière nous appelle,
Et nous entraîne dans sa course éternelle.
Oh, Côte d'Ivoire, terre bénie,
Ton soleil couchant brûle l’infini,
Tes enfants portent ton éclat,
Et dans leurs cœurs ton feu ne faiblit pas.
Du haut de ce gratte-ciel, je m’interroge.
Ha !! La Côte d’Ivoire ! Ma belle Côte d’Ivoire !
Les masques dansent au rythme des ancêtres,
Sous les étoiles où tout peut renaître,
Peuple ivoirien, gardien des jours anciens,
Tu avances fier, parmi les tiens.
Là où le cacao nourrit tes rêves,
Où le palmier murmure et se soulève,
Ton histoire s'écrit, vibrante, indomptable,
Au fil des jours, lumineuse et inaltérable.
Oh Abidjan, reine des lagunes,
Ville où la vie circule et fortune,
Cœur battant de la Côte d'Ivoire,
Ton avenir se dessine, flamboyant, illusoire.
Tes enfants marcheront fièrement,
Portant haut les couleurs de leur continent,
Orange pour la terre, Blanc pour l’espoir,
Vert pour les forêts et le renouveau sans égard.
Du haut de ce gratte-ciel, je m’interroge.
Ha !! La Côte d’Ivoire ! Ma belle Côte d’Ivoire !
Que la paix règne, que la voix s’élève,
Du Nord au Sud, unie dans la trêve.
Peuple d’Afrique, ô peuple immense,
Tu portes en toi l’étincelle de la chance.
Oui, je m’interroge, là-haut dans les nuages,
Sur ce gratte-ciel qui brave les âges,
Qu’offrir à ce pays, si riche et divers,
Que la paix, la fierté, et le bonheur sincère.
Car Côte d’Ivoire, ton histoire est la nôtre,
Elle vit en chacun, d'une façon ou d’une autre.
Que mes mots soient témoins de ta beauté,
Toi qui danses, libre, au gré de l’éternité.
Hommage à mon pays la Côte d’Ivoire, par Hermann Adepo